Les secrets d’une intubation réussie

22 réponses

  1. Canevet dit :

    Les fabricants de sondes ont des standards qui autorisent 1% de ballonnets percés ou poreux…et ça arrive…si, si, j’te l’jure !

    • Edvard dit :

      Merci pour cette remarque!! Donc finalement ça a quand même un peu de sens! J’ai jamais du tomber sur LA sonde défectueuse. Je corrige l’article de ce pas!

  2. cussy dit :

    moi, depuis 26 ans, je verifie systematiquement le ballonnet. habitude, me diras tu? oui, sans doute, mais les ballonnets poreux ou qui restent collés , ça existe, je te jure
    !

    • Edvard dit :

      Merci pour ta remarque Francine 😉 Avec tes 26 années d’expérience t’as du en tester des ballonnets !! Je note ta remarque qui va dans le sens du commentaire précédent : il est donc légitime de tester les ballonnets !

  3. Doppia dit :

    Bravo Edvard pour ce topo très complet avec tous ces petits trucs du métier et que tu expliques si clairement ! C’est simple, je m’y suis totalement retrouvé… Juste un truc que tu n’abordes pas : l’intubation naso-trachéale : mon truc à moi : » quand tu peux pas mettre la sonde devant la glotte, lâche un peu la traction sur le larynx et mets la glotte devant la sonde… ça passe souvent et plus élégamment que de demander la Magill qui risque de percer le ballonnet  » Je référence ton article lors de mon prochain cours. Et encore, bravo, comme d’hab’! Max

    • Edvard dit :

      Merci Max! Je n’ai pas abordé ce sujet pour ne pas rallonger mon article et parce que c’est un geste que je fais beaucoup moins souvent. Mais ta remarque est bienvenue : c’est vrai que c’est un geste plus difficile que l’intubation orotrachéale et qu’on se retrouve souvent trop « postérieur ». Ta technique est en effet élégante! J’y penserai la prochaine fois!

  4. Phil dit :

    Dans la préparation je rajouterai l EtCO2, juste indispensable et y en a partout maintenant même sur les scopes du SAMU. C est dans les guidelines, indispensable quand ca saigne en bouche ou qu il y a du liquide gastrique, intéressant en cas de trauma thoracique où l auscultation peut être modifiée par un pneumothorax ou hemothorax. Bref indispensable

  5. sarahB dit :

    Pour ne pas bécquer, on m’a dit (et je me souviens à chaque fois de l’image) : la trajectoire que tu fais avec ton laryngo, c’est comme un avion qui décolle… ^^

  6. Vincent dit :

    Une chose que j’ajouterais : Prendre son temps.
    Lorsque le terrain du patent est ASA 1 et que j’encadre un étudiant, je lui demande après avoir dénitrogéné de tout poser, de croiser les bras et d’attendre 30 secondes. Ça parait extrêmement long… et tout va bien pour encore prendre le temps d’intuber tranquillement.

    Souvent, l’erreur au début est de vouloir aller vite…

    Sinon pour savoir tout ce qu’il ne faut PAS faire il y a ça :
    https://youtu.be/GYsaij2IHgc?t=1h21m34s

  7. 1ersemestre dit :

    tellement vrai pour la lame 3: après une semaine de tentative avec une 4 j’ai enfin réussi ma première intubation avec une 3 !

  8. Timanseb dit :

    Franchement bravo pour ce tuto sur l’intubation que je trouve top et il faut dire que je suis en général très critique mais là tout y est et même les petites astuces qui rendent le geste plus facile!
    Encore bravo!

  9. Anthony dit :

    Merci beaucoup pour ce tuto clair et pédagogique…
    Je note toutes tes astuces et je check ca dès demain…
    PS je vais faire la promotion de ton site auprès de mes collègues E-IADE!!!
    Encore merci et bravo pour tout ton travail!

  10. Gilles dit :

    Quand le thorax est proéminent,ça arrive,…j’introduis ma lame et une fois dans la bouche, j’adapte mon manche de laryngo…
    je fais tout avec la lame 4 car si la 3 est trop courte, elle st trop courte.

  11. Anonyme dit :

    Bonsoir. Je voudrais poser une question svp.
    Pourquoi Faut -il un jeûne de 6h afin de reprendre une alimentation après extubation (dans le cas d’une Anesthésie générale ) et aussi après une Rachis-anesthesie ? Merci

  12. Jean François dit :

    toujours tenir le laryngoscope de la main gauche pour éviter un changement de main pour prendre la sonde d’intubation
    je l’ai vu souvent faire par des stagiaires
    Excellent article

  13. Jalel Haj Kacem dit :

    Excellente mise au point avec plein d’astuces d’une grande utilité. J’ai juste tiqué sur la tenue du manche du laryngo, c’est vrai que pour l’orientation et la maniabilité on est mieux tout près de la lame mais on a plus de force et de fermeté en tenant le manche en plein milieu.

  14. Philippe LOPEZ dit :

    Bonjour, merci pour ce rappel exhaustif.

    Je suis IADE depuis 10 ans sur Marseille.

    Toutefois, je voudrais apporter mon point de vue :

    – en ce qui concerne le coude posé sur la table, le coude devient pivot, la traction composée en haut / en avant crée nécessairement un mouvement de bascule en arrière de la lame, qui une fois sur deux vient pincer la lèvre supérieure sur la 21 ou la 22, sinon pire, elle vient toucher l’email dentaire, avec les risques de bris dentaire.

    – en ce qui concerne la hauteur d’installation, elle évite d’avoir à hausser l’épaule, ce qui certes réduit la fatigue quand l’intubation dure.
    Mais ( oui, je suis rabat-joie ) j’ai une astuce toute personnelle qui me permet procéder confortablement dans forcer outre-mesure et avec un taux de réussite empiriquement très satisfaisant.
    Je m’installe avec la tête légèrement au dessus de ma hauteur de hanches. Je gaine la sangle abdominale, et descend sur mes cuisses ( en squat). Je positionne mon bras coude fléchis à 90°, introduis ma lame latéralement pour recliner la langue sur la gauche et effectue ma traction en faisant l’effort sur l’extension des cuisses exclusivement. Il faut se concentrer afin de garder l’épaule gauche bien basse pour éviter l’apparition d’une tension musculaire excessive dans le cou de l’opérateur.
    Ainsi, je ne force pas, je ne m’épuise pas, et lorsque je dois intuber en proclive, je descend même la table au minimum.

    Pour ce qui est des sondes à tester, je rejoins votre avis d’autant plus que lorsque nous les testons, nous les gonfflons à l’air libre. Pour tester efficacement l’absence de fuites, il conviendrait de les inflater dans un corps de seringue (10 ml convient bien) puis de mesurer la perte de pression éventuelle. En les testant à « l’air libre » on peut endommager le ballonet en le sur-distendant.
    Merci !

  15. kelaiaia dit :

    je vous remercie, j’ai partagé ce document super.

  16. Grunfelder bernard dit :

    Bernard IADE oui tenir prêt de l’articulation est plus précis pour positionner la lame..Mais ensuite il faut remonter le plus possible vers l’extrémité du manche pour ne ne pas faire bras de levier sur les dents.Car si on ne remonte pas c’est ce qui arrive pour compenser la mauvaise gestuelle.Un mandrin une fois positionné se tien vers l’extrémité.

  17. chardon françois dit :

    iade depuis 30ans j’ai toujours travaillé sur les intubations difficiles ton résumé est parfait je me permets de rappeler l’usage de la lame de mac coy trop souvent oublié et qui me permets d’incuber 90%des patients difficiles

  1. 04/12/2015

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